Street-Art Mosaïque Vannes

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« D’anciens plots avaient laissés des trous dans les rues de Vannes. De quoi inspirer la mosaïste Carole Reimel qui en a profité pour y mettre un peu de fantaisie ! » extrait du journal Ouest-France

J’ai réalisé ce projet pour la ville de Vannes afin de remplir des troues « nid de poule » sur les trottoirs de la ville de Vannes . Dans un but esthétique et de réparation , ces dernières ont été posées et sont visibles Rue de Clisson , rue du 8 Mai 1945 et Place du moulin de l’Eveque . Ces mosaïques sont des œuvres qui font partie du Street-Art à Vannes.

Rue de Clisson : Deux mosaïques recouvrent des gouttières sur un trottoirs devant l’entrée d’un garage ou le bitume fissurait . Elles sont graphiques et décoratives . Elles font plus d’un mètre de long et ont été réalisé avec des carreaux de grés cérame et des carreaux de faïence rouge récupéré chez un particulier. Ces carreaux m’ont d’ailleurs fait penser à des poissons qui rejoignent la mer. De l’autre coté du trottoir se trouve une autre mosaïque plus petite qui représente une empreinte de pas sur pelouse. Cette mosaïque est divertissante car un passant peut mettre son pied sur l’empreinte et puis il y aussi l’idée d’un petit bout de nature dans le bitume .

Rue du 8 mai 1945 : la « Love » placée contre un mur apporte une touche poétique et une attention à ceux qui la lisent . Quand aux autres, qui se suivent, elles composent un arc-en-ciel .

« Le travail artistique, réalisé au préalable en atelier, a donc pris forme ces derniers jours. « J’ai voulu réutiliser des carreaux de carrelage de fin de chantier, récupérés auprès de particuliers, qui traînaient dans des greniers et les mélanger à des nouveaux. » La mairie lui laisse carte blanche en ce qui concerne le thème. « C’est super, mais ce n’est pas facile non plus. Il faut trouver un fil conducteur et j’ai utilisé la matière de différents carrelages pour en montrer la diversité. » Un travail en collaboration avec les services de la ville, qui préparent le lieu en coulant une petite chape à un centimètre de profondeur, pour y insérer la future mosaïque. « Sans ce travail en commun, ce ne serait pas possible », reconnaît la mosaïste.
« Ce qui est agréable, ce sont les échanges avec les passants qui discutent, regardent, s’interrogent. Ça change du travail seul en atelier. »

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/vannes-avec-sa-mosaique-carole-fait-des-nids-de-poule-une-oeuvre-5491180a-ab59-11ec-a913-f0dff1800d5e

https://actu.fr/bretagne/vannes_56260/bretagne-elle-rebouche-poetiquement-les-trous-de-cette-ville_49889148.html

« Pour boucher les trous laissés par des anciens plots, j’ai sollicité la ville pour poser des carrés de mosaïque plus jolis que le ciment. Ma demande ayant été acceptée, j’ai réalisé en amont neuf plaques de petits morceaux de faïence ou de carrelage, souvent de récupération, que je pose aujourd’hui. Ce dimanche, je viendrai réaliser les joints », expliquait Carole Reimel.